Les professionnels
de l’animation concernés par la réforme des rythmes éducatifs.
La politique éducative doit articuler les
temps scolaires et les temps péri ou extrascolaires.
Nous
constatons que les acteurs du secteur de l’animation, concernés au premier chef
par cette réforme, sont les grands absents des négociations en cours !
• Les
animateurs sont des acteurs éducatifs à part entière : ils doivent être
associés à la réflexion sur la continuité des temps éducatifs des enfants, sans
mépris et au même titre que les parents et les enseignants.
•
L’animation périscolaire n’est pas de la garderie : le taux d’encadrement prévu
par la DGCS prévoit 1 animateur pour 14 enfants en élémentaire et 1 animateur
pour 10 enfants en maternelle.
Le nouveau
taux d’encadrement préconisé dans le décret (1 animateur pour 18 enfants en
primaire et 1 animateur pour 14 enfants en maternelle) n’est pas en adéquation
afin de mettre en place des projets de qualité. La réduction des temps
d’enseignement à 5 Heures par jour se traduira par l’ajout d’une heure
d'animation périscolaire en fin de journée : quels moyens pédagogiques,
matériels, et financiers sont donnés aux animateurs pour permettre d’accueillir
les enfants dans des conditions appropriées à cette volonté politique.
Le métier d’animateur doit être valorisé : Une animation se
prépare et s’évalue : l’État est garant de la qualité éducative des Accueils Collectifs de Mineurs.
Cette réforme pour le temps périscolaire impactera les ADL : suppression
des accueils collectifs les mercredis matin.
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