vendredi 29 mars 2013

un air de réforme....une absence de fond...


Les professionnels de l’animation concernés par la réforme des rythmes éducatifs.

La politique éducative doit articuler les temps scolaires et les temps péri ou extrascolaires.

Nous constatons que les acteurs du secteur de l’animation, concernés au premier chef par cette réforme, sont les grands absents des négociations en cours !

• Les animateurs sont des acteurs éducatifs à part entière : ils doivent être associés à la réflexion sur la continuité des temps éducatifs des enfants, sans mépris et au même titre que les parents et les enseignants.
• L’animation périscolaire n’est pas de la garderie : le taux d’encadrement prévu par la DGCS prévoit 1 animateur pour 14 enfants en élémentaire et 1 animateur pour 10 enfants en maternelle.

Le nouveau taux d’encadrement préconisé dans le décret (1 animateur pour 18 enfants en primaire et 1 animateur pour 14 enfants en maternelle) n’est pas en adéquation afin de mettre en place des projets de qualité. La réduction des temps d’enseignement à 5 Heures par jour se traduira par l’ajout d’une heure d'animation périscolaire en fin de journée : quels moyens pédagogiques, matériels, et financiers sont donnés aux animateurs pour permettre d’accueillir les enfants dans des conditions appropriées à cette volonté politique.
Le métier d’animateur doit être valorisé : Une animation se prépare et s’évalue : l’État est garant de la qualité  éducative des Accueils Collectifs de Mineurs. 
Cette réforme pour le temps périscolaire impactera les ADL : suppression des accueils collectifs les mercredis matin.


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